Pourquoi votre PME a-t-elle peur du cloud ?

Sur son profil LinkedIn, notre collègue Tim rédige des articles au sujet des questions fréquemment posées sur le cloud. Dans cet article-ci, il traite de la peur qu’ont les PME de passer au cloud :

Du côté des PME, il règne toujours une grande inquiétude concernant la migration des infrastructures vers le cloud. En soi, c’est une bonne chose que les professionnels du secteur informatique adoptent une attitude prudente lorsqu’il est question de nouvelles technologies. Mais entre-temps, de grandes entreprises telles qu’Apple, Google et Netflix ont déjà plusieurs fois démontré les avantages du cloud. Et malgré cela, les gens continuent d’avoir des idées préconçues…

Lorsque l’on évoque l’éventuelle migration vers un environnement cloud, il est souvent question des aspects suivants :

  • Le « cloud » abstrait
  • La sécurité
  • Le changement
  • Les responsabilités
  • Le coût

Le « cloud » abstrait

Le terme « cloud » est utilisé pour désigner beaucoup de choses, et chacun l’interprète à sa propre manière. Les profanes de l’informatique ont donc beaucoup de mal à comprendre clairement ce terme. En soi, il n’y a pas une énorme différence avec des services hébergés localement, sauf que l’on veille à ce que les services soient plus facilement accessibles et moins souvent indisponibles. De manière générale, on pourrait dire que le cloud est accessible là où Internet est disponible.

Pour le reste, tout ce qui est élaboré autour sera différent chez chaque fournisseur cloud, et en fonction du fournisseur que vous choisirez, vous pourrez donc aussi constater des différences au niveau de la qualité du centre de données, du matériel, de la redondance, de l’assistance, etc.

La sécurité

La sécurité du cloudUne des principales préoccupations de nombreuses entreprises est l’aspect de la sécurité. Et le comble, c’est que dans la plupart des cas, on observe tout l’inverse : dans le cloud, les données sont généralement mieux sécurisées que des données stockées localement. La plupart des solutions locales comprennent bien une sauvegarde, qui est dans le meilleur des cas conservée hors site, et parfois la réplication des données a également été prévue, mais cela ne s’arrête pas là.

Dans les plus grands centres de données, on a pensé à optimiser la sécurité incendie, de manière à ce que, dans le cas où le serveur de votre voisin prendrait feu, le vôtre continuerait de fonctionner. Un service de sécurité physique a également été prévu, 24 h/24 et 7 j/7, tout comme un système de vidéosurveillance. L’environnement est protégé par des grilles, et personne ne peut pénétrer dans les lieux sans y être officiellement autorisé. Nos propres salles de serveurs sont en outre protégées par des cages.

Découvrez le centre de données de Combell

En théorie, il est également possible de s’introduire dans votre environnement de manière virtuelle. Chez un fournisseur cloud, ce n’est généralement pas une seule personne qui configure le pare-feu ; il y a toute une équipe dont la seule et unique tâche est de se charger des pare-feu, de la protection contre les attaques DDoS, du chiffrement, des antivirus, etc. Ils ne connaissent pas tout de l’informatique et n’approfondissent leurs connaissances que dans tout ce qui a trait à la protection d’un environnement virtuel.

Le niveau de protection du cloudLe niveau de protection est tel que les hôpitaux ou les banques, qui traitent des données très sensibles, stockent également leurs données dans le cloud. De nombreux fournisseurs cloud disposent des certificats ISO nécessaires, ainsi que d’autres documents permettant de corroborer ces arguments.

Le niveau de protection est tel que les hôpitaux ou les banques, stockent également leurs données dans le cloud.

Le changement

Il règne en outre la fausse idée que si l’on décide d’effectuer une migration vers un environnement cloud, un grand changement s’opèrera. Après tout, il n’y a pour l’instant que peu d’expérience avec le cloud au sein de l’entreprise, et l’environnement local fonctionne plutôt bien…

En soi, l’expérience de l’utilisateur final n’est pas si différente lorsque vous choisissiez une solution locale au lieu d’une solution cloud, mais dans ce dernier cas, les employés auront la possibilité de se connecter à l’environnement depuis leur domicile, sans devoir prévoir une configuration supplémentaire. Les pannes de courant au sein de l’entreprise ne constituent pas un problème, vu que le centre de données restera de toute manière alimenté en électricité et que vos utilisateurs pourront ainsi poursuivre leur travail depuis leur domicile ou tout autre lieu de travail.

Les tâches répétitives du personnel informatique sont prises en charge. La sauvegarde est p. ex. entièrement gérée à votre place, et la disponibilité des serveurs est également assurée par le fournisseur au moyen d’un service de surveillance. Votre équipe informatique peut ainsi entièrement se consacrer à l’amélioration de l’environnement, aux applications et à la mise en œuvre de nouvelles technologies. Bien entendu, l’assistance des utilisateurs finaux reste elle aussi nécessaire.

Les responsabilités

Les responsabilités du cloudSi vous décidez de franchir le pas vers le cloud, vous devrez très probablement trouver un associé. Qu’en est-il donc des responsabilités et de la perte de données en cas de défaillance du système ?

On a déjà plusieurs fois répété que les fournisseurs cloud se concentrent sur le fait de toujours être en ligne, et les risques d’indisponibilité de longue durée seront donc très rares. Naturellement, il existe toujours des risques d’incidents critiques pouvant entraîner l’indisponibilité de votre environnement.

Infogérés vs. non infogérés

Il existe pour cela différents modèles, généralement décrits comme étant « infogérés » ou « non infogérés ». Dans le cas d’un environnement cloud infogéré, c’est le fournisseur qui est responsable de l’indisponibilité, et il fera donc tout son possible pour que votre environnement soit rétabli dans les meilleurs délais, en se rapprochant le plus possible de la dernière bonne configuration connue. Pour pouvoir offrir cette garantie, les parties signent un CNS (contrat de niveau de service), qui définit les accords à ce sujet. Vous pouvez considérer ce document comme votre assurance. Si le CNS n’est pas respecté, il s’agit d’une violation du contrat, ce qui entraîne des dédommagements.

Un CNS est essentiel pour des environnements informatiques cruciaux ou des boutiques en ligne qui rapportent d’importantes sommes d’argent. C’est un peu comme une assurance que vous contractez auprès de votre fournisseur cloud. En échange, vous obtenez un service et la certitude que les incidents seront gérés correctement.

Dans un environnement non infogéré, aucune garantie ferme n’est donnée, et votre environnement sera à nouveau en état de marche « dès que possible », sans qu’aucune forme de garantie ne soit associée à cette promesse. Ce type de solution coûte naturellement moins cher, puisqu’elle ne requiert p. ex. aucune surveillance, ni aucune sauvegarde, sans compter qu’en arrière-plan, la gestion de ce type d’environnement requiert également moins de personnel. Les garanties sont donc quelque peu moins élevées, mais certains environnements n’ont en fait pas réellement besoin de garanties fermes.

Dans la pratique, les termes « infogéré » et « non infogéré » sont souvent utilisés à tort et à travers, ce qui fait qu’un environnement infogéré n’est pas l’autre. Informez-vous donc bien, car les différences de prix entre les fournisseurs cloud y sont généralement liées.

Le coût du cloud

Le coût

Le dernier point que nous allons soulever est la problématique du coût. C’est surtout du côté des PME que règne l’idée que le cloud est toujours inabordable, ou du moins qu’il est beaucoup plus cher que de devoir acheter du matériel et héberger votre environnement localement.

Voici donc deux arguments essentiels dont il faut bien tenir compte :

Cela fait déjà un bout de temps que le marché des entreprises est en train d’effectuer la migration vers le cloud, ce qui fait que ces environnements sont grands et fiables, mais aussi que leurs prix diminuent. La tendance montre bien que les prix des solutions cloud sont plus abordables qu’ils ne l’étaient au début. Cela se produit avec toutes les technologies ; au début, c’est plutôt cher, mais dès que le produit devient plus courant, son prix commence à se démocratiser.

Le deuxième argument est l’aspect de la prise en charge. Souvent, on part du principe que lorsque l’on veut avoir une infrastructure informatique en interne, les dépenses se limitent aux coûts des logiciels et du matériel. Si l’on additionne ces deux coûts et qu’on les compare au coût d’une solution cloud, cette dernière semblera en effet beaucoup plus onéreuse.

La comparaison avec un iceberg

Je tiens ici à faire une comparaison avec un iceberg, dont la plus grande partie se trouve sous la surface de l’eau. Il en va de même avec les frais de votre environnement informatique. Avec une solution cloud, il y a en effet de nombreux coûts qui sont éliminés, mais qu’à première vue, vous n’aviez pas pris en compte dans la comparaison. Vous n’avez notamment plus besoin d’une salle de serveurs. Vous réalisez ainsi des économies sur l’utilisation d’électricité, la climatisation, la sécurité, la connectivité du réseau, l’entretien des systèmes, les coûts de garanties sur le matériel, les outils de surveillance et bien d’autres choses encore. De plus, vous ne devez plus vous faire de soucis au sujet de la sauvegarde et de la redondance, et votre personnel informatique peut se concentrer sur d’autres choses.

Le cloud

Nous espérons que tout cela vous donnera une idée des nombreuses bonnes raisons d’au moins envisager une migration vers le cloud. Mais l’histoire ne s’arrête en fait pas là, car pourquoi n’opteriez-vous pas pour une solution combinant les deux options ? Il est en effet parfaitement possible d’opter pour une solution cloud hybride, qui consiste à héberger une partie dans le cloud et une autre partie localement (on-premises). Ou que penseriez-vous d’une solution hybride permettant d’héberger une partie sur un environnement cloud infogéré et l’autre partie sur un cloud privé virtuel non infogéré ?

Tout est possible et nous nous ferons un plaisir de trouver avec vous la meilleure option pour votre environnement. Faisons cet exercice ensemble !

Hébergement cloud chez Combell