On dépensera deux fois plus en Cloud Computing en 2016

Il règne toujours une grande confusion au sujet du Cloud Computing. Le concept est devenu une mode, et un terme fourre-tout. Pourtant, quand on vend du Cloud Computing, on ne vend pas du vent, surtout à l’ère du BYOD. Gartner s’attend de ce fait à ce que les dépenses en Cloud Computing augmentent plus rapidement que les dépenses générales en informatique, et qu’elles aient carrément augmenté de 100 % pour 2016.

Le Cloud Computing n’est pas une technologie en soi, mais bien un terme qui englobe nombreuses technologies, telles que Big data, Platform as a Service (PaaS), private cloud computing – de nouveaux termes qui sont apparus durant ces derniers mois. Mais il y a aussi plus de formes « classiques » de cloud computing, qui sont entre-temps devenues courantes, comme le Software as a Service (SaaS) et la virtualisation.

Le principe est très simple : tous les serveurs, réseaux et applications sont disponibles via Internet pour les départements informatiques et les utilisateurs finaux, souvent via des centres de données. Cela a non seulement le grand avantage que l’on puisse faire appel aux centres de données qui garantissent 100 % de disponibilité, mais aussi que l’on peut compter sur l’extensibilité : en fonction des besoins, plus ou moins de puissance informatique et de serveurs sont mis à disposition dans le centre de données. C’est en fait comme si l’on ne payait que pour ce que l’on utilise.

Un autre phénomène est également responsable de l’essor du Cloud Computing : le BYOD ou Bring Your Own Device. Les membres du personnel utilisent de plus en plus souvent leur propre smartphone ou tablette pour accéder à des données et des applications professionnelles via Internet. Ce phénomène présente, d’une part, des avantages, car l’utilisateur se charge lui-même de l’entretien sur son terminal, permettant au département informatique de ne pas devoir s’en charger, mais d’autre part, il a également divers inconvénients, tels que les risques au niveau de la sécurité et du vol ou de la perte de données. Un smartphone contenant des données professionnelles qui tombe dans de mauvaises mains peut être un véritable désastre !

Quoi qu’il en soit, le Cloud Computing est une tendance irréversible. Gartner prédit d’ailleurs que le marché mondial des services cloud publics, qui valait 91 milliards de dollars en 2011, vaudra 109 milliards de dollars en 2012, et même 207 milliards de dollars en 2016, soit une augmentation de 100 %. Cela représente naturellement un défi de taille pour les vendeurs classiques de matériel et de logiciels, mais cela peut en même temps créer des opportunités qui peuvent se traduire par de nouveaux services tels que l’intégration et la personnalisation du cloud, l’installation de clouds hybrides, etc.

Gartner incite cependant à la prudence. D’une part, le terme est devenu une mode, ce qui fait que les entreprises traditionnelles se montrent méfiantes face au phénomène et n’ont pas nécessairement envie de faire la transition. D’autre part, le cloud computing ne permet pas automatiquement de réaliser des économies – il doit être choisi de façon réfléchie, et être correctement implémenté.

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