Les noms de domaines : une excellente alternative d’investissement aux actions en bourse ou à Bitcoin

En ces temps de crise où les comptes d’épargne ne rapportent presque plus rien, nombreux sont ceux qui se dirigent vers des placements plus volatils tels que des actions cotées ou même des monnaies virtuelles telles que Bitcoins et Litecoins. Mais le récent effondrement du cours de Bitcoin a clairement prouvé qu’il s’agit d’un investissement particulièrement risqué. Par contre, les noms de domaines ont toujours été un investissement fort intéressant. Il suffit de penser à la vente récente de « ebet.com » (vendu à 1.350.000 dollars) ou de « shout.com » (vendu à 450.000 dollars).

La plus grande évolution en matière de domaines démarrera en 2014

Et il est désormais certain que de nouvelles opportunités s’annoncent. En 2014, on assistera en effet à la plus grande évolution en matière de noms de domaines. Le Web tel que nous le connaissons aujourd’hui s’agrandira avec l’arrivée de centaines de nouvelles extensions de domaines. Une extension de domaine est la dernière partie d’une adresse Internet. Aux .COM, .NET ou .BE bien connus de tous s’ajouteront des centaines de nouvelles possibilités, telles que .SHOP, .GENT ou .APP. Cela permettra à nouveau aux internautes de mettre en avant leurs produits ou leur entreprise de manière claire. Un fleuriste pourra p. ex. opter pour un nom de domaine .FLOWER, alors qu’un avocat choisira plutôt un .LAW. Un commerce local de Gand pourra quant à lui bénéficier de l’extension .GENT, qui est une des trois extensions belges qui seront bientôt lancées.

Pré-enregistrer des noms de domaines est généralement gratuit

Les noms de domaines sont généralement enregistrés via des intermédiaires, que l’on appelle des bureaux d’enregistrement (ou registrars en anglais). Depuis l’année passée, plusieurs de ces bureaux d’enregistrement (surtout ceux de plus grande envergure) offrent la possibilité de pré-enregistrer cette nouvelle sorte de noms de domaines. Cela signifie que, lorsque l’extension sera effectivement disponible, ils tenteront d’enregistrer le nom de domaine de manière définitive. Souvent, cela se fait aussi via une formule « no cure, no pay », selon laquelle le client ne paie que lorsque le nom de domaine est enregistré avec succès.

Les pré-enregistrements ont la cote : on s’approche désormais de 50.000 pré-enregistrements

Au sein du groupe Intelligent, on a entre-temps effectué presque 50.000 pré-enregistrements de noms de domaines avec de nouvelles extensions. « Sur ces dizaines de milliers de pré-enregistrements, nous effectuons régulièrement des analyses visant à déterminer ce qui intéresse réellement les futurs propriétaires de domaines. Il en est entre autres ressorti que ce sont surtout des mots et termes très généraux tels que « love », « fitness » ou « film » qui ont à nouveau un énorme succès. En raison de la saturation de noms de domaines, il est presque impossible d’encore réussir à enregistrer de tels noms de domaines dans des extensions existantes telles que .COM ou .BE », dit Jimmy Cappaert, Business Developer chez Intelligent (le groupe dont Combell fait partie).

« Les TLD locaux tels que .vlaanderen, .amsterdam, .gent et .brussels semblent eux aussi être très populaires auprès de nos clients. Nous remarquons que de très nombreuses entreprises enregistrent le nom de leur marque, mais elles cherchent aussi à déterminer quelles autres extensions pourraient être intéressantes pour elles, de manière à pouvoir y enregistrer leurs noms de produits. Nous remarquons aussi que de très nombreux investisseurs de domaines enregistrent des noms plus génériques. Contrairement à avant, on rencontre peu de cybersquatteurs. La plupart savent entre-temps très bien qu’ils ne peuvent pas enregistrer un domaine tel que google.brussels sans être pénalisés », conclut Cappaert.