La nouvelle application Jelly opte pour un domaine .CO

Jelly.coLa toute nouvelle entreprise de Biz Stone, le fondateur de Twitter, veut adapter la manière dont on effectue des recherches à notre culture visuelle. Mais étonnamment, vous ne retrouverez pas le site sur Jelly.com...

Lorsque le « serial entrepreneur » Biz Stone présente un nouveau produit, tout le monde y porte toujours un énorme intérêt. Et il en va de même pour Jelly, un nouveau moteur de recherche. Le principe est simple : vous postez une image, comme p. ex. une photo que vous avez prise d’un bâtiment, d’un objet, d’une plaque de rue… et vous posez une question concernant cette photo. D’autres internautes peuvent ainsi répondre à votre question. Vous recevez un flux de messages et vous pouvez, comme c’est souvent le cas avec les médias sociaux, suivre d’autres utilisateurs. Et bien sûr, vous recevez des notifications concernant les questions ou les réponses qui pourraient vous intéresser.

D’après Biz Stone, qui a également participé à la création de Twitter, il s’agirait de la nouvelle manière d’effectuer des recherches. Notre ordinateur ou notre smartphone n’est en effet plus une machine à texte, mais une machine à images. Et comme Albert Einstein l’a autrefois si bien dit : « La connaissance n’est pas l’information ». La connaissance est l’application pratique de l’information qui dérive de l’expérience humaine.

Reste à savoir si Stone a raison, et si Jelly détrônera un jour Google et Bing... De nombreux observateurs se plaignent du fait que, selon eux, Jelly n’a ni queue ni tête, tout comme le céphalopode auquel son nom fait référence. Mais bon, au début, on avait dit la même chose de Twitter, et qui pourrait encore imaginer sa vie sans ce merveilleux outil de microblogage?

Il s’agit donc d’une application fort intéressante, disponible sous Android et iOS. Mais ce qui nous intéresse plus particulièrement, c’est le fait que l’application est impossible à retrouver sous un nom de domaine .COM. Les noms de domaines .com qui sonnent bien à l’oreille deviennent en effet de plus en plus rares, et jelly.com appartient à un fabricant de gélatine. Dans un premier temps, Stone avait de ce fait opté pour Jellyhq.com, mais ce nom est trop difficile à retenir. Voilà pourquoi son choix s’est finalement porté sur Jelly.co – avec l’extension de la Colombie. Jelly rejoint ainsi les nombreuses jeunes pousses qui sont forcées de trouver leur inspiration dans des combinaisons de termes astucieuses, du fait qu’un nom de domaine .COM n’est plus libre ou est impayable. Des combinaisons avec un .US (États-Unis), un .LY (Libye), et oui, même avec un .BE (Belgique) peuvent dans ce cas offrir une solution.

Espérons que l’arrivée des nouveaux gTLD donnera un nouvel élan aux jeunes pousses, qui pourront ainsi se développer du mieux qu’elles peuvent sur Internet, grâce à un nom de domaine qui sonne bien à l’oreille. Les possibilités seront de toute manière bientôt plus que suffisantes : s’il avait attendu encore un peu, Stone aurait pu héberger Jelly sous une extension .APP, .HOT, et même .SEARCH !

Si vous voulez obtenir de plus amples informations au sujet des nouveaux noms de domaines et des possibilités que ces derniers ont à vous offrir, jetez un œil à notre rubrique spéciale « De .APP à .ZONE ».