Êtes-vous prêt pour votre propre domaine de premier niveau ?

Fin 2012, Internet deviendra encore un peu plus grand. Les .com, .be, .net et presque trois cents autres domaines de premier niveau – également appelés extensions – auront en effet bientôt de la concurrence. Pendant une courte période, les entreprises, organisations et communautés pourront acheter leur propre extension de domaine afin de créer un nouvel endroit sur Internet. Vous pourrez donc bientôt vous rendre sur des sites .nyc et .apple. Mais on prévoit également de lancer .paris. Pas étonnant : les domaines de premier niveau sont une puissante arme de marketing pour les entreprises et les villes.

Qu’est-ce qu’un domaine de premier niveau ?

On pourrait comparer un domaine de premier niveau à une île privée sur la toile. Tout comme les pays en ont actuellement, avec leur nom abrégé à la fin de l’URL (.be, .fr, .nl). Et tout comme ces pays établissent les règles dans cette zone, vous pourrez bientôt en faire de même avec votre propre domaine de premier niveau. C’est vous qui décidez si vous donnez des adresses ou si vous les vendez. Mais vous pouvez aussi garder toute la zone pour vous et l’utiliser exclusivement comme canal de marketing.

Que peut représenter un domaine de premier niveau ?

Un domaine de premier niveau est intéressant pour les villes et les régions. Car elles peuvent ainsi construire un entier écosystème sur le web. L’URL fleuriste.paris, p. ex., sera bientôt une adresse de choix. Tout comme musees.paris et sortira.paris. Ainsi, une ville ou région crée un véritable prolongement en ligne de tout ce qu'elle a à offrir. Et elle franchit une nouvelle étape dans le marketing urbain.

Mais les nouveaux domaines de premier niveau offrent également d’inimaginables opportunités aux marques. Que pensez-vous de www.uncafeavec.kronenbourg ? Ou www.maproprepagesur.netlog ? Ou encore www.pilotes.canon ? Les domaines de premier niveau sont des machines de marketing dont le potentiel est énorme. Donnez-vous à chaque client son propre domaine ? Vendez-vous les noms de domaines ? C’est vous qui décidez !

Le régulateur s'attend à ce que minimum 500 candidats demandent leur propre extension de domaine. Dans ce contexte, il y a tant des domaines de premier niveau non réservés (pouvant être enregistrés par le grand public) que des domaines de premier niveau réservés. Jusqu'à présent, il n'y a que peu de propriétaires de marques qui ont annoncé publiquement qu'ils souhaitent avoir leur propre domaine de premier niveau. La raison est évidente : ils redoutent la concurrence… Des extensions de domaines plus génériques telles que .music, .gay ou .eco ont entre-temps déjà mobilisé une véritable base d’adeptes et ont l'approbation des diverses communautés pour soumettre la demande visant à obtenir leur propre extension de domaine. Lorsqu'il y a plusieurs intéressés, l’ICANN procède à une vente aux enchères. Cela ne se passe heureusement pas ainsi dans le cas des propriétaires de marques et des villes. Les villes et les propriétaires de marques sont en effet les premiers à avoir droit à leur propre nom, mais eux aussi sont sujets à des restrictions. La confusion doit p. ex. être évitée et, pour l’ICANN, aucun consommateur ne peut être induit en erreur.

La rapidité est le mot d'ordre

La procédure d'obtention d'une nouvelle extension est complexe. L’ICANN, le gestionnaire et émetteur des domaines de premier niveau, demande à tous les candidats de soumettre leurs dossiers avant le 12 avril. Et ce dossier est un document volumineux qui compte minimum 200 pages. Car vous devez y décrire ce que vous comptez faire avec le domaine, ainsi que la manière dont vous comptez satisfaire les strictes exigences techniques.

Voilà pourquoi Combell a lancé Next TLD, un département créé spécialement pour rédiger des demandes et accompagner les entreprises, villes et régions souhaitant obtenir leur propre domaine de premier niveau. C’est ce que nous faisons actuellement pour la ville de Gand (.gent). Dans ce cadre, nous collaborons avec des spécialistes en la matière pour l'élaboration du plan stratégique requis et le fondement juridique. Next TLD est une joint-venture entre Combell et Sensirius. Sensirius est un des rares fournisseurs européens de logiciels pour registres répondant aux strictes exigences que l’ICANN impose pour les nouvelles extensions de domaines.

Et le prix ?

Avec un domaine de premier niveau, vous obtenez une partie d’Internet, au plus haut niveau : directement via le régulateur. Le prix allant de pair est naturellement différent de celui d'un simple nom de domaine que l’on loue à l’année.

ICANN demande aux candidats une somme de départ unique de 185.000 USD. Dès l’année suivante, elle demande une redevance annuelle de 25.000 USD. En outre, le domaine de premier niveau ne sera approuvé que lorsque l'infrastructure technique aura été contrôlée. Votre zone doit être disponible 24 h/24 partout dans le monde et, bien évidemment, vous voulez également pouvoir enregistrer des noms de domaines automatiquement dans votre propre zone. Le coût de tels services logiciels et matériels s'élève à minimum 20.000 euros par an. Cette somme n'est pas négligeable, mais elle en vaut certainement la peine si l'on prend en considération ce qu'elle peut rapporter. De toute manière, les entreprises se doivent de réagir, car il est évident que les extensions telles que .shop ou .music arriveront très bientôt. Et, vous aussi, vous devrez décider si vous allez enregistrer un nom de domaine avec ces extensions – en donnant de l'argent à une tierce partie et un gestionnaire – ou si vous allez demander votre propre île sur Internet.

Pour obtenir un aperçu clair et réaliste, ainsi que des réponses à d’importantes questions financières et fiscales, prenez contact avec Combell sans plus attendre.